Le rappeur P. Diddy, déjà inculpé pour trafic à des fins d’exploitation sexuelle, est confronté à de nouvelles accusations d’agressions sexuelles formulées par 120 victimes, dont plusieurs mineurs. Ces révélations ont été annoncées le 2 octobre par des avocats, soulignant que le « mur du silence a été brisé », incitant de nombreuses victimes à se manifester. Depuis son arrestation à New York mi-septembre, son équipe a mis en place une ligne d’écoute, qui a reçu plus de 3 285 appels de personnes se déclarant victimes ou témoins d’agressions liées au rappeur. Les avocats continuent d’examiner plus de 100 autres cas potentiels qui pourraient donner lieu à des poursuites.
Les accusations contre Diddy font suite à une plainte déposée par son ex-compagne, la chanteuse Cassie, et décrivent l’artiste comme un prédateur sexuel utilisant son empire musical pour exploiter ses victimes, souvent sous l’emprise de l’alcool et de drogues. Des témoignages alarmants rapportent que de nombreuses victimes, dont certaines très jeunes, auraient été droguées avant d’être agressées. Les avocats encouragent d’autres victimes à se manifester, espérant que cette démarche exposera davantage d’abus au sein de l’industrie musicale.