En Bolivie, une crise écologique majeure se poursuit avec plus de 10 millions d’hectares de forêts et de terres agricoles ravagés par les flammes cette année. Les incendies, bien que récurrents dans le pays, atteignent des proportions inédites en raison de lois adoptées depuis 2013, favorisant indirectement la destruction des écosystèmes.
Des textes, comme la loi 337, ont facilité le défrichement en supprimant des sanctions pour encourager l’expansion agricole. Ces mesures, censées augmenter la production alimentaire, ont favorisé l’usage des brûlis, souvent incontrôlables en raison des sécheresses aggravées par le changement climatique.
Face à cette situation, les appels à revoir ces politiques se multiplient alors que l’Amazonie bolivienne subit une pression croissante.