Le Niger est suspendu de tous les organes de décision de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays. Dans un communiqué récent, la CEDEAO a précisé qu’elle ne reconnaît pas le coup d’État survenu le 26 juillet dernier, et cette position demeure inchangée depuis sa 64ème session ordinaire qui s’est tenue le 10 décembre dernier.
En conséquence, la CEDEAO continue de considérer Mohamed Bazoum comme le président de la République du Niger et chef de l’État. Avant cette suspension, le pays n’était pas exclu des organes de décision de la CEDEAO, et les membres du gouvernement de Bazoum étaient autorisés à représenter le Niger lors des réunions statutaires de l’organisation. À présent, avec la prise de pouvoir par les militaires, le pays est suspendu de la CEDEAO, et ses représentants ne peuvent plus participer aux instances décisionnelles de cette organisation régionale ouest-africaine.