Dans la nuit du 9 au 10 décembre 2024, Israël a lancé une série de frappes aériennes ciblant des infrastructures militaires clés en Syrie. Les régions proches de Damas et du port de Lattaquié ont été particulièrement touchées, avec des explosions retentissantes rapportées par des témoins et des images montrant d’épaisses fumées s’élevant au-dessus de certaines zones.
Selon des sources locales et internationales, près de 250 sites, incluant des aéroports, des radars, des dépôts d’armes et des centres de recherche militaire, ont été visés. Des navires de la marine syrienne auraient également été endommagés. Israël affirme avoir ciblé des installations stratégiques, notamment des dépôts d’armes chimiques et des missiles à longue portée, pour éviter qu’ils ne tombent aux mains de groupes extrémistes.
Ces actions s’inscrivent dans une stratégie plus large, menée avec le soutien des États-Unis, visant à neutraliser les menaces potentielles dans la région. Cependant, elles suscitent des tensions diplomatiques, notamment avec l’Iran, qui dénonce une « violation du droit international ».
Parallèlement, Israël a renforcé sa présence sur le plateau du Golan, s’emparant de la zone tampon entre les deux pays. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a affirmé que ces opérations sont nécessaires pour garantir la sécurité d’Israël et a évoqué sa vision d’une « autre Syrie » prête à coopérer pour bénéficier des avantages proposés.